Rapports annuels

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Plus que tout autre, de par sa taille et sa situation au cœur de la Défense, le réseau de GENERIA a une importance stratégique : il se doit de s’orienter vers la production d’une énergie plus verte et plus responsable. C’est ce qu’attendent de lui ses clients, ménages, collectivités, entreprises et autres parties prenantes qui envisagent un éventuel raccordement. Ce parti pris s’inscrit aussi dans la continuité du Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Énergie de la Région Ile-de-France. Aussi le syndicat s’est-il engagé, avec ses concessionnaires, à rendre ses réseaux de plus en plus propres. Cela passe par une solution inédite pour le réseau de chauffage du plus grand quartier d’affaires d’Europe.

Pour réduire l’impact de sa production de chaleur et de froid sur l’environnement, GENERIA invite ses concessionnaires à investir dans des solutions responsables.

Réseaux de chaleur : de 36 à 80 % d’énergies renouvelables

C’est le cas du réseau le plus récent qui chauffe les 800 logements de l’écoquartier Hoche à Nanterre.
Exploité par Enerbiosa depuis 2010, ce réseau offre un mix contractuel de 80 % d’énergies renouvelables. 62 % de la chaleur y est produite à partir de bois (exercice 2018-2019).
Le réseau le plus important, celui d’Enertherm, chauffe quant à lui 3 millions de m2 , soit 120 immeubles de bureaux et 20 000 habitants, avec 36 % d’énergies renouvelables, dont la moitié de biofioul et la moitié grâce à une thermofrigopompe (TFP). Avec cette technologie qui permet aussi de récupérer la chaleur, les émissions de CO2 ont été divisées par deux par rapport à 2014. Enfin, GENERIA a lancé pour ce réseau en 2018 un projet de verdissement sans précédent dont les installations devraient être opérationnelles en 2022 (cf. ci-dessous).

 

Émissions de CO2 en 2019

Des réseaux de froid qui ne rejettent ni panaches de vapeur, ni fluides frigorigènes

Bien avant que l’air conditionné ne soit pointé du doigt pour son rôle dans le réchauffement climatique et la pollution urbaine, GENERIA a misé sur une technologie de refroidissement et non de climatisation pour ses 20 km de réseau de froid. Avec des solutions vertes qui ne rejettent ni chaleur, ni fluides frigorigènes dans l’atmosphère.

Le réseau de la Société Urbaine de Climatisation (SUC) en témoigne. Depuis les années 1990, le froid y est produit à partir de l’eau de la Seine. Inédite à l’époque, cette solution est considérée comme précurseur par les acteurs du froid du monde entier. Une technologie a en outre été mise en place pour éviter les fuites de fluide frigorigène lors de la maintenance. Nocif pour la santé s’il s’échappe dans l’air que l’on respire, ce fluide est stocké dans des cuves, puis réinjecté dans le réseau, le tout étant parfaitement étanche. Enfin, la centrale Alsace est aujourd’hui parfaitement intégrée dans le paysage urbain, invisible sous la tour Prisma à Courbevoie.
Le réseau d’Enertherm produit quant à lui du froid grâce à des tours aéroréfrigérantes, qui récupèrent l’énergie du vent, et 6 000 m2 de bacs de glace qui constituent une réserve de refroidissement. Il s’agit de la plus grande unité de ce type en Europe, grâce à laquelle Enertherm améliore le rendement de sa production tout en préservant l’environnement car le refroidissement se fait de nuit, lorsque les températures de condensation sont inférieures et le coût de l’énergie plus bas.
À eux deux, ces réseaux offrent un COP* de 4, contre 2 pour des climatiseurs individuels.

 

 

* Coefficient de performance. Rapport entre l’énergie utile (le froid délivré) et l’énergie consommée (l’énergie nécessaire pour produire le froid). Plus il est élevé, plus le réseau est efficace.

 

2L'environnement, un engagement